1. |
Le chemin
04:33
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Sans plus me tourmenter
Je reprends mon voyage
Sans remuer de passé
Sans croire ce qui est sage
Je traverse la vie
Sans attendre récompense
Je fais ce que me prescrit
Cette voix intérieure
Qui souligne l'importance
De ce que vraiment je suis
Je m'avance sans peur
Je m'avance sans peur
N'écoutant que mes lois
Je m'avance sans peur
Les chemins de mes choix
Appartiennent à mon cœur
Je m'avance sans peur
Libéré de l'emprise
Des quelques faux penseurs
Des fausses entreprises
Je traverse la vie
Je regarde sans hâte
Tel un astre serein
Le monde qui éclate
Dans l'aube du matin
Là je sais qui je suis
Je m'avance sans peur
Sans fougue, ni paresse
Sans me ronger le cœur
Sans insigne faiblesse
Je m'avance sans peur
N'écoutant que mes lois
Je m'avance sans peur
Les chemins de mes choix
Appartiennent à mon cœur
Fier de mon ignorance
De ce que je vais trouver
Sans compter sur la chance
Sans vouloir me prouver
Que bien ou mal je pense
Je veux juste éprouver
Je m'avance sans peur
N'écoutant que mes lois
Je m'avance sans peur
Les chemins de mes choix
Appartiennent à mon cœur
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2. |
Futal étroit
03:51
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On ne te refera pas
L'été arrive
Le trop plein d’mayo
La plage chétive
De ton imago
On ne te refera pas
Bronzer en retard
Damner ta peau
Devant ton miroir
En âme solo
On ne te refera pas
Tu as pourtant l’futal étroit
Culotte scandale sous l’pantalon
Tu as pourtant l’futal étroit
La queue de cheval au Panthéon
Tu as pourtant l’fatal en droit
Tout ça
Tout ça
Pourtant
On ne te refera pas
On ne te refera pas
Le coup des dunes
Le désert avide
Le clair de lune
Pour faire un bide
On ne te refera pas
Jeté la consigne
La seule notice, le mode d'emploi
De ton nectar et de ta vigne
Tu as pourtant l’futal étroit
Culotte scandale sous l’pantalon
Tu as pourtant l’futal étroit
La queue de cheval au Panthéon
Tu as pourtant l’fatal en droit
Tout ça
Tout ça
Pourtant
On ne te refera pas
On ne te refera pas
L'été arrive
Sans besoin de maillot
De plage chétive
Ou d’imago
On ne te refera pas
J’te veux comme ça
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3. |
Au pays de Quandit
03:38
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Quand la France s'attarde
En pénurie de moutarde
Je sens qu'elle monte au nez
L’odeur des vieilles idées
Je vois qu'elle monte en neige
La leçon de solfège
L’ingrédient obsolète
Fait toujours bonne recette
La vie sur ordonnance
Sans la légaliser
Les choses sans importance
En BMW
Le navire en partance
Vers les vieilles eaux usées
J’me dis que j'ai d’la chance
D’avoir du CBD
Un jour j’pars en fumée
En naguère indécis
Un jour j’pars en fumée
Fleur grégaire au fusil
Un jour j’pars
Enfumé
Au pays de Quandit
Y’a pourtant des Raiponces
Des cheveux raccourcis
Coupés en quatre, en tonse
Au pays de Quandit
Pleins d’chevaliers De Gaulle
Au sommeil obscurci
De n’boire que d’la vieille gnôle
Au pays de Quandit
Il y a des idées
Au pays de Quandit
Parfois des solutions
Je n’sais pas c’que t’en dis
J’te fais l’absolution
Je fais pousser de la wee
Comme une révolution
Un jour j’pars en fumée
En naguère indécis
Un jour j’pars en fumée
Fleur grégaire au fusil
Un jour j’pars en fumée
En naguère indécis
Un jour j’pars
Enfumé
Un jour j’pars
Enfumé
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4. |
Ailleurs
02:40
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Mais grave t'as tout
Moi je n'ai rien
Rien que des fleurs
J'ai qu'un jardin
A l'intérieur
Va p't-être falloir
Que je me cultive
Ailleurs
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5. |
Le canadair
03:48
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Sur le rivage, d'un temps passé
S'envole au loin, le canadair
Qui d'un virage, a ensouté
Mon lac salin, près des Corbières
Sur le rivage, d'un temps passé
S'envole au loin, le canadair
Sur vos visages, ce jour d'été
J'ai vu soudain, mes traces d'hier
Les braises du sud, comme importées
De la montagne, si contemplée
Les braises du sud, pour incendier
Une Bretagne, aux bois séchés
Mais toi,
Tu n'y vois
Que du feu
Le canadair
Sur le rivage, d'un temps passé
S'envole au loin, le canadair
Comme un virage, mal calculé
Un feu malin, dans une ornière
Sur le rivage, d'un temps passé
S'envole au loin, le canadair
La belle image, moitié brûlée
D'un temps ancien, qui s’accélère
Dans le cockpit, miroitent les flammes
Cinq cent degrés, de fahrenheit
Elles nous récitent, et nous réclament
Notre apogée, sans plus de light
Mais toi,
Tu n'y vois
Que du feu
Le canadair
Sur vos visages, ce jour d'été
J'ai vu soudain, le Finistère
Dans un virage, comme emporté
Par un dédain, des jours d'hier
Mais toi,
Tu n'y vois
Que du feu
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6. |
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Et pour une réplique
Degré de magnitude
Une secousse tellurique
Un trou dans l'habitude
Débute un paroxysme
Le début d'une ondée
L'amorce d'un séisme
L'abandon d'une idée
Et pour un ricochet
Une stridulation
Un flou dans le reflet
Pour une ondulation
Démarre le tsunami
Retrait de la marée
Fissure qui s'ensuit
L'armure désintégrée
Je ne suis fait que de moi
Vous issus de la même taille
Je ne suis fait que de moi
Vous issus de la même faille
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Et pour la fin d'un monde
L’hypothèse d'une errance
Le tournis d'une trombe
La spirale d'une chance
Le retour d'un égo
Dans la fin de l’ondée
Miroir d'un écho
L’armure désintégrée
Je ne suis fait que de moi
Vous issus de la même taille
Je ne suis fait que de moi
Vous issus de la même faille
Comment vous la prêter
Sans qu'elle ne soit serrée
Comment vous l’apprêter
L'armure désintégrée
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7. |
Camille
03:31
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Camille, j'te connais pas
Et j’ignore si tu existes
Peut-être pas
Mais ce morceau
Il est pour toi
Je veux border ton corps
En cocon ta douleur
T'arracher au chaos
De ta première heure
Camille, j'te connais pas
J'ignore même si tu existes
Le peu de toi
Dans ce morceau
En revivra
Un jour, tu l’entendras
Et ce jour-là
Ton cœur battra
Camille
Camille
Camille j'te connais pas
Et j’ignore si tu existes
Peut-être pas
Mais ce morceau
Il est pour toi
Serre-moi, resserre-moi
Dis-moi, redis-moi
J'ignore ton baiser
Et fais semblant de l'aimer
Camille, j’te connais pas
Et j'ignore si tu existes
Peut-être pas
Mais ce morceau
Il est pour toi
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8. |
Les lignes de désirs
02:32
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J'ai quitté les ornières
Pour les lignes de désir
Les cabossés chemins
Pour des sentiers plus courts
J'ai semé des jachères
Qui devaient s'en nourrir
Pour que les chants d'Airain
Ne guident plus mes jours
Chevauchant les barrières
Ecrasant tous les blés
Faisant fuir les troupeaux
J'ai filé droit devant
Loin des routes de poussière
Des péages dédouanés
Des virages en lambeaux
Je n'ai pas mis longtemps
J'ai suivi les rivières
Qui s'écoulent vers le fleuve
Traversé l'estuaire
Vers les mers qui m’émeuvent
Pour l’eau salé, l'amer
Pour en devenir une goutte
Aujourd'hui plus qu'hier
Quitter les autoroutes
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9. |
Orient-Express
10:44
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Les aventures passées
Les monceaux d’une gloire
La mémoire amputée
Enfouie là dans l'histoire
Ce qu'il reste de vous
De ce que l'on suppose
Les miettes de nous
L’ombre les superpose
Dans la gare de l'hiver
Le grenier de l’avenir
Un regard en arrière
Sur les restes à quérir
Les choses à ne pas jeter
L’absence de l'essentiel
Ce qui est quémandé
Présents d’artificiel
Et sur un quai me laisse
Fenêtre d'un wagon
Train de l'Orient-Express
Défilant les saisons
Et sur un quai me laisse
Lessivant les raisons
Train de l'Orient-Express
Un album poussiéreux
Vous sans ride, riant
Posant presque hasardeux
Posant en noir et blanc
Manque quelques clichés
Arrachés de ces pages
Une partie dérobée
Une idée d'un nuage
Les aventures passées
Les monceaux d’une gloire
La mémoire amputée
Enfouie là dans l'histoire
Ce qu'il reste de vous
De ce que l'on suppose
Les miettes de nous
L’ombre les superpose
Dans la gare d’hier
Egrainant les souvenirs
Sans regard en arrière
Je ne laisse qu'un soupir
Des objets à jeter
Rien de bien essentiel
Tout ce que j'ai demandé
Tout le sacrificiel
Et sur un quai me laisse
Fenêtre d'un wagon
Train de l'Orient-Express
Défilant les saisons
Et sur un quai me laisse
Lessivant les raisons
Train de l'Orient-Express
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Projet Delta Plessé, France
Un auteur-poète, Frédéric
Un compositeur-interprète, Fabien
Écriture, composition
Enregistrement, publication
Dans l’urgence et l’imperfection
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