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Hiver #22

by Projet Delta

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1.
Il y a très longtemps, j'aurais dû te parler Je n'ai pas pris le temps, trop de choses à expliquer En quête d'obsessions, de rêves et de démons J’ai vraiment trop traîné à ne savoir quoi faire Sans toi j'ai sacrifié mon p'tit moment sur terre J'étais mec bizarre, j’étais mec pas clair Lit d’une vie du hasard, sans pied sur terre Avant que j'ne crève, de n'pas te parler J'aurais dû le dire, sur les toits crier Mais j'ai fait le pire, je m'suis oublié Et en enfer, je tourne en cage, dans la boucle de ton image Et en enfer, regret des mots, jamais prononcés quand il faut Jamais tu n'm'as vu, jamais j’peux t'oublier J'étais créature, bête détestée Avec un cœur pur, qui a su t'aimer Tu restes mon ange, paradis perdu Que la vie me change, ta beauté j'ai vu Et en enfer, je tourne en cage, dans la boucle de ton image Et en enfer, regret des mots, jamais prononcés quand il faut Je pourrais voler, revenir jusqu'à toi Mes ailes brûlées, au diable l'au-delà Je veux succomber à la tentation Pour juste susurrer, le son de ton nom Laissez-moi partir et brisez mes chaînes Je saurais sourire, pour revoir ma reine Être un peu blessé, sans devoir mourir Et ne plus tourner, pour voir l'avenir Et en enfer, s'entrouvre ma cage, juste un instant, retenir le temps Et en enfer, arrêt sur image, ne plus se taire, juste au bon moment Enfin le faire, te dire les mots, juste ceux qu'il faut Nouvel enfer, regret des mots, jamais prononcés comme il faut Enfin le faire, te dire les mots Comme il faut
2.
Je l'ai été chasseur de brume Le vent d'autant spectaculaire Mon sombrero gît dans l'écume Desperado de la chimère Brisant les caps, mon espérance J'ai vu les trappes de mon errance Durant un laps, j'ai presque cru Suffit d'une tape et tu n'es plus Hier, si loin, faire le malin Et aujourd'hui peut-être encore Demain, si loin, déjà le matin Le temps de faire Peut-être le mort Pour ces journées de bakélites Le blanc des yeux juste grimé Je veux redevenir le satellite L'océan bleu si bien armé Salement brûlé dans l'atmosphère En capsulé, en stationnaire Seulement grisé par l'atmosphère En tentation d'une nouvelle terre Hier, si loin, faire le malin Et aujourd'hui peut-être encore Demain, si loin, déjà le matin Le temps de faire Peut-être le mort Le temps de m'faire Le temps de m'faire...
3.
Conquérants de l'espace On a perdu l'espèce Tirant à pile ou face En égarant la pièce On veut partir plus loin Car on a tout détruit A faire les plus malins Les amis, fin de partie L'O2 de l'Amazone Redevenu carbone Il n'y a plus de saison Sinon sur Amazon Personne n'a plus raison Le temps rebelle s'actionne Pourtant les loups reviennent Dans nos forêts de peines Pourtant les loups reviennent Conquérants de l'atome Redevenus fantômes Paysages magnifiques Bardés d'ondes magnétiques Monde vert électrique Barré monde éclectique Le nucléaire en faim Du bel été indien L'an deux de la Garonne Ne contient plus personne Nagent ici que poisons Molécules de gorgones Enfuis sont les poissons Pas nés dans ce caviar Mais la monnaie du thon Mortels nénuphars Pourtant les loups reviennent Dans nos forêts de peines Pourtant les loups reviennent L'espérance incertaine Pourtant les loups reviennent Ils en connaissent le thème Les loups reviennent Pourtant les loups reviennent
4.
Il n'a plus grand chose à dire A faire, de mieux ou de pire Il pleure devant l'océan Derrière, il a le sentiment Qu'en vrai, certains l'avaient fait taire Qu'en somme, il était la bonne chaire La poudre, la mèche et le canon La poudre, la mèche et le canon Il a fait croire pendant des jours Fait croire à ses amours Il a tourné le dos A la raison, au crédo Pas un mot à personne Sur les fausses positions Sur la course qu'il abandonne Il n'est jamais rentré au port Il n'était pas fait pour la mer Pas vraiment pour la terre Hanté par les énigmes humaines Résolu dans le problème Dérivé dans l'équation C'était quoi sa solution ? Il n'est jamais rentré au port (About Donald Crowhurst)
5.
Achille 03:03
J’étais pour toi homme immortel Juste demi-dieu, crin d’or, soleil J’étais armé pour l’ignorance Je ne savais pas par où commence J’étais au centre de ton nombril Des papillons sous ma chemise Je voyais tout, oiseaux d’argent Petite parure, aveuglement J’étais candeur sous la caresse Au cœur, au chaud, contre ta peau Pousse Archimède, hey vieux chameau Pour que revienne son bel héros Mais dans ta berceuse maman Il y a des gondoles qui s’enlisent Des princes charmants qui tirent la langue Les pierres précieuses redeviennent billes J’étais Achille, j’avais le temps Les Dieux aussi prennent des rides J’étais dans le coup, je suis du vent La course m’essouffle, les flèches s’épuisent
6.
Le flot des infos, continue Et elle s’inquiète pour tout le monde La peur des bombes inconnues Que notre vieille voisine ne tombe Elle s'interroge sur la guerre Souffrant pour les peuples déplacés Elle m'interroge sur mes pairs Ce plaisir des hommes à fighter Dans le flot des infos inconnues Elle trouve la dernière chaise vintage Ce qui sera beau dans la cohue Faisant du monde un florilège Elle s'interroge sur la manière De faire s'assembler les couleurs Elle m'interroge de ses yeux verts Et j'en oublie toutes mes douleurs Elle flotte dans un monde parallèle Et moi je plonge dans l'inconnu Elle décore les barreaux de l'échelle Que je détruis en continu Elle me demande si elle est belle Je reste sans voix à sa vue Qu'elle puisse me porter sur ses ailes Loin de l’éden des fruits déçus Le flot des infos, continue Et elle s'inquiète pour tout le monde Qu'aucun de nos anges ne soient déchus Qu'aucun du paradis ne tombe Elle s'interroge sur naguère Sur ce qu'on faisait par le passé Elle m'interroge sur la mer Où je divague sans me noyer Dans le flot des infos inconnues Elle va cueillir les premières fleurs Cachées dans les ombres des feuillus Exposant au soleil, la fraîcheur Elle s'interroge sur nos manières D'oublier ce qui est magnifique Elle m'interroge de ses yeux verts Pour moi s'entrouvre le magique Elle flotte dans un monde parallèle Et moi je plonge dans l'inconnu Elle décore les barreaux de l'échelle Que je détruis en continu Elle me demande si elle est belle Je reste sans voix à sa vue Qu'elle puisse me porter sur ses ailes Loin de l’éden des fruits déçus Loin de l'éden des fruits déçus Loin de l'éden
7.
Peslan 03:42
De la banquette arrière On la voyait au loin Comme approchant la mer Des mouettes sur le chemin Je me souviens des chiens De l’immense fumée De nos clopes allumées Des feux follets d’argents Du corps décomposé Du vieil âne fumant La remorque qu’on vidait La décharge de Peslan Toutes les herbes Tous les arbres à l’équerre Tout avait disparu Quelqu’un avait fait terre Au trou ma vieille Opel Avec le chat dedans L’odeur du vieux diesel Mes souvenirs, mon Peslan On enfouit le secret On fuit l’encombrant Après le nécessaire On remplit d’excédents Cachés entre les murs A l’abri des rayons Derrière une parure A la fin c’est sans fond Le ver a fait son affaire Le fruit de nos visions Sans le port des œillères Nos mains sentaient-elles moins bons ? C’était à ciel ouvert Peut-être que nous savions Peut-être qu’il y avait Une autre solution De la banquette arrière Je la revois au loin La décharge de Peslan
8.
Le bonheur 03:44
Dans mon cloud téléchargé Les gouttes d'eau ne mouillent pas Les nuages sont dépassés L'antenne Wi-Fi c'est moi De l'espace on me regarde On est jamais seul chez soi Les minutes nous retardent Le vrai temps n'existe pas Dans le selfie je mesure Que ce n'est peut-être pas moi Mais les réseaux me rassurent On ne t'échange pas comme ça Sur la lune se dessine l'ombre Du rond monde qui est plat A grand coups de micro-ondes Je me règle le climat Il paraît que je suis triste Que dehors il fait meilleur Qu'ils ont dégagé les pistes À grands coups d'inspirateurs Et si de joie je me comble C'est que trop sûr est le bonheur Et si de joie je succombe C'est que trop dure, le bonheur Dans la marée d'écrans bleus Les pingouins nous envahissent Je regarde du fond des cieux Sur leur grand iceberg je glisse Toute mon attention s'attarde Pour que le mieux s'améliore Pour que toute la terre se farde Et garder l'attache au port Il paraît que je suis triste Que dehors il fait meilleur Qu'ils ont dégagé les pistes À grands coups d'inspirateurs Et si de joie je me comble C'est que trop sûr, est le bonheur Et si de joie je succombe C'est que trop dure, le bonheur
9.
Kujigo 04:58
Du big bang au gang bang en passant par derrière Des gros bonnets si c'est assez pour cravater tous les notaires En passant par derrière "Kujigo" Embouteillage chez les vipères Poules et renards serrent les sphincters Et vous chères loques chez les menteurs Vous chauffez l'trou avec du beurre Vous vous vautrez là dans les urnes En composant de belles nocturnes Tout un programme dans l'escalade Pour qui gagnera l'premier l'estrade Pouf pouf pipe dé, ce sera toi le roi Même si l'arène ne le veut pas Qu'importe le pion, ce sera l'échec Pour les 3/4 qui bouffent les miettes "Kujigo" Au grand manège que des Mickeys Tous blancs comme neige montés entre eux C'est l'évasion, c'est leur version C'est toujours eux qu'auront raison La fuite qu'aucun plombier n'colmate Plomb dans les ailes de gauche à droite Sous le tapis jeu de cache-cache La soupe est bonne, cesse la grimace Croque-moi mouton, bel architecte Tu sais qu'au fond nous ne sommes plus bêtes Tout le monde t'a vu la main dans le sac Passe-passe, chapeau, lapin, miracle Le Panama c'est qu'un canal Une couverture, leur bacchanale Pleins phares, spirale sous les bacchantes Leurs lèvres nous charment, leurs lèvres nous mentent Desserre le col, coupe le cordon Ton nom n'est plus qu'une illusion La coupe est pleine, la bourse aussi Alors ce sera, ça ou la vie Du big bang au gang bang en passant par derrière Des gros bonnets si c'est assez pour cravater tous les notaires En passant par derrière Du big bang Au gang bang "Kujigo"
10.
Au carreau d'une chambre, Enroulée dans un drap. Elle réouvre l'album, Tous les soirs il est là. Coule le rimmel, Coule le long des bas, Coule le rimmel, Il n'y a que dans les films que la fille attend le gars. Elle répond au modèle, Le mari et tout ça Elle voyait sa vie plus belle, Elle la voyait pas comme ça. Coule le rimmel, Coule le long des bas, Coule le rimmel, Il n'y a que dans les films que la fille attend le gars. Au carreau de sa chambre, L'homme est enfin là. Sans cheval, sans royaume, C'est bien lui sous les thuyas. C'est fois-ci, c'est la bonne, Ce soir sa robe servira. Elle quittera sa vie de bonne, Sans un mot, dans ses bras. Coule le rimmel, Coule le long des bas, Coule le rimmel, Il n'y a que dans les films que la fille revoit le gars.
11.
Quelqu'un parle parle dans sa tête Nous d'ici on entend pas Les voix qui guettent Les voix qui hantent Comme la morsure d'une guêpe Quelques uns parlent à sa place Et d'ici elle n'entend pas Les voix s'émiettent Les mots lui manquent Son absence dans la figure Pas un jour, pas une seconde Sans que personne ne lui réponde Elle prie puis jure de ne plus jamais Croire en l'homme, en ses bienfaits Il est vague le terrain de l'âme Et elle est floue la vision du fou Son visage si familier Impossible de l'oublier C'était bien lui dans l'escalier Quelqu'un l'observe, elle ne voit rien Ce qu'elle conserve, elle se souvient Le bruit trop sourd dans le grenier L'ombre du coin, ne pas regarder Et si le temps le lui permet Alors vivante elle reviendra Ici le temps n'efface jamais Alors vivante lui reviendra L'odeur de son enfance L'orage qu'elle fuyait cet été L'herbe qui grillait Son cœur adolescent La peur intacte Quelqu'un l'observe, elle ne voit rien Ce qu'elle conserve, elle se souvient Le bruit trop sourd dans le grenier L'ombre du coin, ne pas regarder
12.
J’ai entendu l’alarme J’t’ai vu tirer sur la corde M’englobez pas dans la somme M’englobez pas J’l’ai vu changer de couleur J’ai senti l’odeur de brûlé J’étais pas sur la liste des coupables J’étais pas sûr Mang’ Glaü Mang’ Glaü Bé Pa Mang’ Glaü Mang’ Glaü Bé Pa J’étais dans le secret Je savais Qu’il y aurait naufrage Que je survivrai Affalé Sur l’étalage M’englobez pas dans la somme M’englobez pas dans la somme M’englobez pas M’englobez pas M’englobez pas dans la somme Mang’ Glaü M’englobez pas dans la somme Mang’ Glaü Bé Pa M’englobez pas Mang’ Glaü M’englobez pas Mang’ Glaü Bé Pa

credits

released December 24, 2021

Paroles : Frédéric Nevelstyn sauf
"Achille", "Peslan", "L'ombre du coin" : Frédéric Nevelstyn et Fabien Gourhand
"Rentré au port", "Kujigo", "Il n'y a que dans les films", "Mang' Glaü (Bé Pa)" : Fabien Gourhand

Musique : Fabien Gourhand

Voix, guitares (classique, électro folk, électrique), basse, mélodica, programmations, clavier, arrangement, enregistrement et mixage : Fabien Gourhand

www.youtube.com/channel/UCwoH9kWcB0LlWYv3jt_cmmA

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Projet Delta Plessé, France

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Un compositeur-interprète, Fabien
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